La Wartburg - Eisenach

La forteresse de la Wartburg, classée patrimoine de l'humanité par l'Unesco, est située sur les hauteurs d'Eisenach en Thuringe.
Une bonne grimpette pour y accéder mais, le site faisant partie de notre programme, nous avons naturellement fait l'effort. Il fallait mériter la découverte, ma foi.

La Wartburg a joué un rôle important dans l' histoire allemande et sa charge symbolique est puissante. Résidence des princes de Thuringe et de Ste Elisabeth de Hongrie, elle fut aussi le  refuge de Luther dans sa période de clandestinité au cours de laquelle il  entreprit la traduction du Nouveau testament en allemand et fonda ainsi la langue allemande moderne ( 1521-22).
En 1817, après les guerres napoléoniennes, les associations d'étudiants organisèrent une manifestation fondatrice de l'identité nationale.
Aujourd'hui encore les lauréats de l'Abitur ( le bac ) de la ville d'Eisenach reçoivent leur diplôme dans la grande salle des chanteurs ( photo ) où les étudiants s'étaient réunis en 1817 pour faire avancer l'unité allemande. Un beau symbole.

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E s p a c e  i m a g e s

 

Enceinte extérieure et palais de l'autre côté

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Donjon et porte d'entrée

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Le bain des chevaliers

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Salle des chanteurs et salle des Minnesänger ( troubadours )

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La Lutherstube, chambre où le moine réformateur a traduit en allemand le Nouveau Testament.
Très émouvant. J'aurais aimé pouvoir y passer beaucoup plus de temps, toute seule, assise à ce bureau, cherchant à remonter les siècles, saluant au passage les générations, jusqu' à ce que Martin Luther en personne reprenne sa place et m'invite à m'asseoir sur la vertèbre de baleine qui lui servait de repose-pied ( à droite du siège ) puis me raconte une blague - car il avait, paraît-il, le sens de l'humour malgré son âme tourmentée. La légende dit qu'un petit diable le harcelait, l'empêchant de se concentrer sur ses écrits. Un jour, exaspéré par la bestiole, il lui a balancé son encrier ; longtemps le mur portait cette trace...à l'endroit où il est décrépi, derrière le poêle . Un petit mystère flotte autour de cette histoire de démon et de tache d'encre car cette dernière grossissait ou rapetissait au fil du temps, au fil des passages de pélerins...A présent l'endroit est bien surveillé.

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Comments

[tables de cricri]

un joli morceau de culture... plein de choses que l'on découvre avec toujours autant de plaisir...
merci Irène
bisous et bon samedi

[stim]

@ Laurent : merci pour ce précieux lien que je viens de consulter et qui rassemble dans une belle synthèse tout ce dont j'ai besoin pour avoir sur cette question une interprétation plus crédible que la version de la pensée dominante.

[Laurent Berthod]

Ma chère Iris,

Le premier article de mon blog concerne "L'affaire Galileo Galilei" ( http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-30802092.html ). Il est très incomplet et ne donne qu'un aperçu fort succinct de la question. Aussi ne puis-je que vous encourager à naviguer bien ailleurs, rechercher d'autres informations et d'autres analyses, afin de vous faire votre propre idée.

Bien à vous.

[Ciorane]

Quel lieu aussi spectaculaire qu'insolite ! Ces plafonds peints sont purement magnifiques.

[stim]

@ Laurent B. : Je savais qu'il y avait une controverse molle sur l'affaire de Galilée, que la présentation qui en est faite habituellement tient de la caricature et du manque de discernement ; mais pour les détails, il va falloir que je cherche...
Par contre je ne savais pas que Luther avait vitupéré contre Copernic. Merci donc de me l"apprendre. Et,d'après mes vérifications ( hâtives )les autres réformateurs, Mélanchton et Calvin n'ont pas été plus tendres...
Il se trouve que l'Eglise catholique est une cible systématique lorsqu'il s'agit de critiquer une église chrétienne. C'est presqu'un réflexe conditionné de la part de beaucoup de médias et des gens qui répètent ce qu'ils entendent ; d'écho en écho ça peut faire sonner le monde à l'envers , au siècle des siècles...