Digérer les roses, et autres travaux...
Il y en a encore pour un moment mais ça progresse. Tout l' monde est fatigué. Tout est chamboulé. Ma fille ne sait plus où donner de la tête car elle n'est même pas en vacances. Moi je rends service là où je peux et le reste du temps je crapahute tant bien que mal sur le Talus. Le soir je suis sur les rotules, pieds et mains H.S.
Vers 2 heures du mat je m'endors comme une masse. A 7 heures je ressuscite, regarde un moment par la fenêtre. Il arrive qu'une biche ( et parfois 2 ou 3) gambade autour de la maison, et c'est beau à voir, même pour moi qui n'aime pas leurs moquettes et autres fumées ( = crottes en jargon des chasseurs - rien à voir avec fumer la moquette ) sur ma terrasse....
Et j'aime encore bien moins quand ces fines gueules de cervidés me broutent toutes les roses ! 4 rosiers tondus , dont un que je viens de planter !!
Hier j'avais encore une trentaine de belles roses ( même pas de photo souvenir :-( ),et voilà ce qu'il en reste.
Ce matin, donc, je regarde par la fenêtre comme dab au réveil. Je vois là-bas un gros tas brun affaissé dans l'herbe. J' attrape vite l'apn, j'ouvre doucement la fenêtre, l'animal dresse la tête mais reste bien couché, je cours dehors en pyjama, me dirige vers lui ; c'est apparemment un jeune brocard ( ou un daguet ?). Là, enfin, il se lève paresseusement, fait quelques pas lents pour se dégourdir les pattes, puis déguerpit car je me suis encore rapprochée.
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Je ne savais pas encore que les roses étaient passées dans l'estomac de la bête.
à côté des dahlias imaginez de belles roses pourpres...
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Celles-ci, ainsi que quelques blanches, ont échappé au massacre. Elles sont dans un autre quartier...
Pour la nuit j'ai piqué des entraves...On verra bien...
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