Sur le parvis de l'église

Dimanche dernier 4 paroisses catholiques, dont celle de ma ville, ont célébré, ensemble, leur fusion en une communauté de paroisses.
 L'évêque, Mr Grallet, s'est déplacé pour l'occasion, ainsi que différentes personnalités locales.

 Les scouts ( donc mes 3 petits-fils ), également présents, étaient chargés de divers services ( rangement, vaisselle après le verre de l'amitié, vente de calendriers etc...)

 La communauté a choisi de se placer sous le patronage de St Vincent de Paul.

Il se passe toujours quelque chose, à l'église, le dimanche matin.

   

***

D'habitude ils sont 2, chacun a sa place attitrée ; ils ne vendent rien. L'un tend la main, l'autre une feuille de papier pliée en deux. L'un est le chef, il assiste à la messe mais sort toujours avant la fin pour prendre son poste ; il n'aime pas causer, le bougre ! L'autre fait profil bas, ne va pas à l'office ,cause volontiers et te regarde ce faisant.
Ils ont appris à partager leurs gains.
Tous deux sont logés.

De temps à autre il y a un intrus et alors la tension monte ; il/elle doit se poster à l'extérieur du porche.
L'homme ci-dessous était un parachuté. Il a rejoint le même parking que moi, et, à ma hauteur , aurait voulu me fourguer les 2 exemplaires restants.

 

Deux pages "poésie" dans son canard

 

Comments

[taka]

et bien dis donc,j'en fait des économies le dimanche matin,entre la quete à la messe,les calendriers et la piéce en sortant ...mais c'est vrai que ce genre de mendiant en ont fait leur vie ,et ne veulent aps non plus rentrer dans une vie normale ,même si on leur propose bien souvent,c'est leur choix .

[stim]

@ 80 : le reste de la semaine je les vois traîner picolant sur les bancs, ou faire leurs courses, ; ils n'auraient probablement pas besoin de mendier le dimanche mais ce sont des marginaux de vieille date devenus des pauvres gars sérieusement cassés. Trop tard pour eux de trouver un quelconque petit boulot, ils ont largement atteint le cap du non retour.
Je ne vois rien d'hypocrite dans leur façon de faire : ils savent qu'ils ne rentreront pas riches, après la messe, mais pas bredouilles non plus plus. Quant à moi, je ne me fais jamais aucun scrupule par rapport à eux ; quand je donne, c'est le mouvement du coeur, rien d'autre.Et je ne donne pas systématiquement.

@ mamou : " le principal est que chacun y trouve son compte " : parole de vérité ;-)

@ Fleur : il est vrai que les mamans avec leur nourrisson ou les enfants, c'est bien plus compliqué car les réseaux qui sont derrière n'ont rien de bien sympathique et il ne faut pas être trop sensible dans ces cas-là ; cependant, on ne peut pas oublier que la pauvreté ( ou plus exactement les pauvretés ) est une réalité qu'on ne peut ignorer. D'autre part on peut chuter rapidement si on n'y prend garde.

[mamou]

attention, "on" te surveille dans le coin de ta bannière.... mimi !

[mamou]

le principal est que chacun y trouve son compte...

[Fleur]

En général ceux à la porte des églises sont inoffensifs et polis, rien à voir avec la mendicité agressive où personnellement je suis très mal à l'aise. Ce qui me perturbe le plus ce sont les enfants ou les mamans avec leurs bébés je sais que c'est des réseaux organisés mais je pense à l'humain qui me tend la main .